samedi 8 mars 2025

Journée de la femme : Portrait/Batna Naima Maâllem, un exemple vivant de la ténacité de la femme algérienne dans son combat contre la colonisation.


Naima Maâllem, qui prit très jeune les armes pour rejoindre les rangs des moudjahidine dans les montagnes entourant la ville de Batna, jusqu’à son arrestation à Djebel Boutaleb, suivie d’atroces tortures, est un exemple vivant du courage et de la ténacité des femmes dans leur lutte contre la colonisation.

Née en 1939 à Batna, Naïma Maâllem a toujours été attirée par le travail militant et était convaincue de pouvoir aider son frère Ahmed et ses amis djounoud, qui se réunissaient secrètement dans la maison familiale dans le quartier du Stand (actuellement Emir-Abdelkader).


Elle finit par activer de manière effective au sein du groupe auquel appartenait son frère Ahmed, en débutant par des tâches d’approvisionnement en vivres, puis de collecte de médicaments en compagnie de sa camarade Bariza Djouad.

A Batna-ville, Naïma avait travaillé dès 1956, soit à l’âge de 17 ans – comme elle l’a affirmé lors d’une rencontre avec l’APS à l’annexe de Batna du Musée du moudjahid – avec de nombreux moudjahidine, dont Mohamed Labiod, dit El-Fidaï, Si Abdallah Redouane (Chahid), Mostefa Bakhouche (Chahid) et Mohamed «Ittissal» (surnommé ainsi du fait de sa tâche d’agent de liaison entre les maquisards). Cependant, une dénonciation contraignit Naima Maâllem à quitter Batna et à rejoindre le maquis à partir de la mechta El Biar.

Elle avait indiqué, au cours de son entretien avec l’APS, avoir pris en charge les soins infirmiers dans les maquis de la Révolution, plus précisément dans le 4e secteur de la 1re région de la Wilaya I historique. Elle servit peu de temps après, en raison de sa bonne connaissance de la dactylographie, en tant que secrétaire particulière du commandant de la région, Amar Aâchi, tout en gardant son arme et en participant à de nombreuses batailles et embuscades menées par les moudjahidine. Naima Maâllem se rappelle avec exactitude les circonstances de son arrestation à l’âge de 20 ans lors de la rude bataille de Boutaleb, livrée par l’Armée de libération nationale sous le commandement de Amar Aâchi, en juillet 1959, entre les régions du Hodna et de Barika, contre les forces d’occupation qui s’appliquaient, à cette époque, à mettre en œuvre la fameuse opération «Etincelle» par laquelle la France tenta, en mobilisant une lourde logistique et des milliers d’hommes, d’asphyxier la Révolution dans le Hodna et les Aurès.

La moudjahida raconte que l’armée coloniale française, appuyée par les forces de l’OTAN et soutenue par l’aviation et l’artillerie durant cette bataille de cinq jours, harcelait constamment les combattants de l’ALN, ce qui conduisit les moudjahidine à se réfugier dans une casemate. Certains d’entre eux, dont Amar Aâchi, Manad Hamdaoui, Mahmoud Athamna et Abdeslam Ben Badis, ont pu se faufiler hors de la zone dangereuse, tandis que Naima a été blessée et arrêtée avec les deux filles de Mennad Hamdaoui, ainsi que Larbi Ghennaï et Amar «L’Indochine» qui fut abattu par balle. Selon Naima Maâllem, les moments qui ont suivi leur arrestation ont été très difficiles, car les soldats français ont lâché des chiens sur eux, les ont battus et poussés avec les crosses de leurs armes, avant de les transporter en hélicoptère du Djebel Boutaleb, entre le Hodna et Barika, jusqu’à Ain Arnat, à Sétif, sans cesser de les interroger sous la torture psychologique et physique.

Naïma s’est remémorée avec beaucoup d’émotion son transfert, plus tard, de la caserne de Telaghma (Mila) à Constantine où elle a été interrogée par le Deuxième Bureau (service de renseignement) au lieu-dit «La Cité», puis son séjour à la prison de Birtraria, à Alger, où elle a vécu l’enfer, enfermée dans une cellule souterraine pendant près d’un mois, ne différenciant plus le jour de la nuit, jusqu’à son transfert à la prison de Beni Messous qui fut, selon ses propos, «un peu plus douce». Elle y demeura jusqu’à une libération accordée sous la condition d’émarger, matin et soir, dans les bureaux de l’administration coloniale. Ce n’est qu’en 1961 qu’elle put enfin revoir sa famille qui ne savait pas, durant tout ce temps, où elle se trouvait.

Naima Maâllem avait relaté, lors de sa présence à l’annexe du Musée du moudjahid, la reprise de ses activités aux côtés des moudjahidine jusqu’à l’indépendance. Elle devait poursuivre la lutte malgré les profondes cicatrices zébrant plusieurs parties de son corps du fait de la torture.

Aujourd’hui âgée et handicapée (elle a besoin en permanence d’une accompagnatrice), Naima est le symbole de la lutte menée par la femme algérienne durant la glorieuse Révolution.

Sa seule présence rappelle aux générations le lourd tribut payé par le peuple algérien, hommes et femmes, pour l’indépendance de l’Algérie.
A Z.

TRÈS BONNE FÊTE A TOUTES LES FEMMES.

samedi 1 mars 2025

85) HÉRITAGE & RAMADHAN :: Les petits-enfants ont-ils droit à la succession de leurs grands-parents ? OUI.

 Héritage : Les petits-enfants ont-ils droit à la succession de leurs grands-parents ? OUI, OUI, OUI, OUI.


La question de l’héritage des petits-enfants en cas de décès de leurs parents avant leurs grands-parents a longtemps été sujette à débat en Algérie. Cependant, avec la réforme du Code de la famille en 1984, le législateur a introduit un mécanisme spécifique appelé le « tenzil », qui garantit aux petits-enfants une part de l’héritage de leurs grands-parents sous certaines conditions.

Le principe du tenzil : une évolution législative importante. 

IL FAUT L’ACCEPTER.



Avant 1984, la transmission de l’héritage des grands-parents aux petits-enfants en l’absence du parent intermédiaire (décédé avant ses propres parents) était laissée à la discrétion des grands-parents.

Ce dernier pouvait choisir de léguer une part de son patrimoine à ses petits-enfants par le biais d’un testament volontaire. Toutefois, rien ne l’y obligeait légalement.

Avec l’adoption du Code de la famille en 1984, cette pratique a évolué vers une obligation légale.

Désormais, lorsque des petits-enfants se retrouvent privés de l’héritage de leur parent décédé avant ses propres parents, ils prennent automatiquement la place de leur père ou de leur mère dans la succession de leurs grands-parents.

Cette disposition vise à éviter les injustices et à garantir que les petits-enfants ne soient pas lésés par les circonstances de la vie.

Les conditions du tenzil en droit algérien



L’article 169 du Code de la famille stipule que lorsque les petits-enfants perdent leur parent avant ou en même temps que leur grands-parents, ils sont considérés comme des héritiers et reçoivent la part que leur parent aurait normalement obtenue. Cependant, cette transmission est soumise à plusieurs conditions :

1. Le plafond d’un tiers de la succession : Selon l’article 170, la part des petits-enfants ne peut pas dépasser un tiers de l’héritage total des grands-parents, même si la part du parent décédé aurait été plus importante.

2. L’absence d’autres héritiers directs : Si les petits-enfants héritent déjà directement de leurs grands-parents (en tant que descendants légitimes), la règle du tenzil ne s’applique pas.

3. Aucune donation équivalente reçue avant le décès : Si le grands-parents a déjà octroyé de son vivant aux petits-enfants une part équivalente à celle qu’ils auraient reçue via le tenzil, cette dernière n’a plus lieu d’être appliquée.

4. Une répartition suivant les règles islamiques : Le partage entre les petits-enfants suit la règle traditionnelle de l’héritage islamique, attribuant au garçon une part équivalente à celle de deux filles.

Une mesure pour éviter les injustices successorales : OUI.



L’introduction du tenzil en Algérie a permis d’éviter que des petits-enfants ne soient totalement exclus de l’héritage de leurs grands-parents simplement parce que leur parent est décédé trop tôt.

Cette mesure est perçue comme une correction des lacunes du droit successoral classique, garantissant une justice intergénérationnelle tout en respectant les principes de la charia.

Ainsi, les petits-enfants peuvent bel et bien hériter de leurs grands-parents, mais dans des limites bien définies par la loi.

Cette disposition renforce la solidarité familiale et assure que les descendants ne soient pas privés des biens familiaux en raison du décès prématuré d’un parent.

C'est mon seul et unique voeux en ce mois béni du ramadhan.

DIEU MERCI, plus de tribunaux, plus d'avocats, plus d'expert, plus de séance, plus de jelssa, plus d'audience, plus de plainte, plus de jugement "EL HAMDOU LILLAH"

Pour une réconciliation générale de toute la famille qui a vraiment bien débuté.

BON RAMADHAN

 A TOUTE LA

FAMILLE.

lundi 1 juillet 2024

84) HÉRITAGE :: FIN DES PROCÉDURES JUDICIAIRE.

Affaire N° 2400085 / 24-01661


La dernière audience a eu lieu le mercredi 15 mai 2024.

Presque 05 ans de justice avec un nombre incalculable de R.D.V et d'audiences entre juges, avocats, experts et greffiers....

Pour la reconnaissance d'un droit légitime et logique d'une part d'un tiers dans un fin fond de maison de 125 m² sur 350 m², indissociable et indivisible... Pour 08 héritiers !!! Bienvenue, faites la chaîne, en attendant le firmament, tout prêt de la mendicité nirvana-le !!!.

"EL-HAMDOU-LILLAH LA FIN" 

jeudi 29 février 2024

Les quatre choses à savoir sur le 29 février !!!

Le 29 février sera ce jeudi. Un jour insolite du calendrier qui n'existe que tous les quatre ans... enfin presque. 

Voici : quatre choses à savoir sur ce jour supplémentaire des années bissextiles. 

L'Égypte ancienne tenta de mieux faire coïncider son calendrier avec le cycle naturel des saisons mais c'est à Jules César qu'on doit l'introduction des années bissextiles

Les natifs de ce jour vieillissent quatre fois moins vite que les autres. 

En Irlande, le gouvernement avait versé en 2004 une prime de 100 euros pour les enfants nés ce jour supplémentaire. 

Le bug de l'an 2000 s'est produit le 29 février, causant de grosses frayeurs aux quatre coins de la planète.

mercredi 7 février 2024

83) HÉRITAGE :: PAS DE RÉPIT ! REPRISE NOUVEL PROCÉDURE !!! A QUAND LA FIN.

 "il y en à marre"

Ce jour mercredi 07 février 2024 première audience d'une nouvelle procédure du 24 janvier 2024.

A ne plus en finir. jusqu’à quand ???

Prochaine audience : le mercredi 21 février 2024.

jeudi 1 février 2024

Domaine national : hausse de la délivrance des livrets fonciers de 30%

La délivrance des livrets fonciers au niveau national a augmenté, en 2023, de 30% par rapport à 2022, a annoncé, jeudi dernier à Oran, le directeur général du Domaine national Kheddi Abderrahmane.


Lors de la séance d’ouverture de l’assemblée générale de la chambre régionale des notaires d’Oran, M. Kheddi a souligné que les facilités fournies par la Direction générale du domaine national et le ministère des Finances, au cours des dernières années, dans le domaine de la délivrance d’actes de propriété et de livrets fonciers, a permis une augmentation du rythme de délivrance de livrets fonciers et la célérité de leur traitement, passant à 30% par rapport à 2022.


Le Directeur général du Domaine national a indiqué que son administration mettra, bientôt, en œuvre un ensemble de facilités procédurales dans le domaine du traitement et de la délivrance des actes et livrets fonciers pour faciliter les missions des fonctionnaires de la Conservation foncière, des notaires et des citoyens.

Il a également annoncé l’installation prochaine de conservateurs intérimaires au niveau des conservations foncières, permettant la présence de plus d'un signataire des documents fonciers, accélérant le rythme de publication des actes et des livrets fonciers et augmentant leur nombre, ce qui facilite aux notaires et aux citoyens de se faire délivrer les documents fonciers dans un délai raisonnable.

Le même responsable a salué le succès de la plateforme électronique "El Akar", récemment, lancée et gérée actuellement par environ 2.200 notaires, et les préparatifs en vue de l'accès prochain des notaires à la plateforme électronique (Portail Algérie), outre la préparation du lancement du paiement électronique des cotisations financières des notaires, notamment pour les opérations hors du ressort de l'activité de l'étude notariale.

Pour sa part, le président de la Chambre nationale des notaires, Ramdane Bougoufa, a salué les importantes facilités dont les notaires ont bénéficié récemment, comme la numérisation de certaines démarches administratives de délivrance de documents fonciers, en plus de la modification de la loi relative au faux, qui a défini la notion de falsification de manière à apporter une protection légale au notaire.

M. Bougoufa a ajouté que la Chambre nationale des notaires œuvre, actuellement, à modifier certains articles de la loi de la profession de notaire pour fournir une meilleure protection aux notaires dans l’exercice de leurs missions, notamment à travers l’élaboration d’une définition juridique des erreurs matérielles, en restreignant le droit de recourir aux poursuites à l’encontre du notaire.

Lors de cette assemblée générale, les membres de la Chambre régionale des notaires d'Oran ont débattu d'un ensemble de dossiers, outre les rapports financiers et moraux annuels, parmi lesquels des propositions de solutions législatives pour réduire les risques de la profession, de la protection juridique du notaire, le départ à la retraite des notaires et les démarches qui en découlent liées à la gestion des études notariales, selon le président de la Chambre, Rahmani Laradj.

A noter que la Chambre régionale des notaires d'Oran regroupe plus de 600 notaires activant dans les wilayas de l'Ouest du pays.

mardi 23 janvier 2024

82) HÉRITAGE :: JUGEMENT DÉCISION PRISE !!! AUCUNE SUITE DONNÉE !!!

 AFFAIRE (Enfants) feu HEBICHE SAID et (Enfants) feu HEBICHE ALI 

Requête du mercredi 14 juin 2023. 
Affaire N° 23 / 1681.

enfin le bout du tunnel

 LE MERCREDI 06 décembre 2023


"Fin de l'histoire"

 Rendu de justice cour suprême.

LA DÉCISION FINAL
AUCUNE SUITE DONNÉE

dimanche 31 décembre 2023

Habitat: RÉGULARISATION DES DOSSIERS DU LOGEMENT POUR MISE EN CONFORMITÉ !!!

Concernant la régularisation des logements dans le cadre de la loi n° 08-15 fixant les règles de mise en conformité des constructions et leur achèvement, elle prend fin ce dimanche 31 décembre 2023.


Quinze ans (15) après la promulgation de cette loi, la situation statistique au niveau national, au troisième trimestre de 2023, fait état de 1 057 258 dossiers déposés, dont 855 629 traités, soit 81 %.


Selon les résultats expliquer, 52 % des dossiers traités ont été acceptés, tandis que 20 % ont été rejetés non conforme.

Pour rappel les dispositions de la loi 08-15 étaient en vigueur depuis 2010 et prolongé jusqu’au dimanche 31 décembre 2023, fin ce soir du dernier délais.

vendredi 22 décembre 2023

81) HÉRITAGE :: STOP et FIN DE L’ÉPILOGUE QUI A TROP DURÉE !!!

 AFFAIRE (Enfants) feu HEBICHE SAID et (Enfants) feu HEBICHE ALI 

Requête du mercredi 14 juin 2023. 
Affaire N° 23 / 1681.
Ni perdant, ni gagnant : seul "DIEU".

Selon l'avocat Maître Mézouri 

enfin le bout du tunnel

 LE MERCREDI 20 décembre 2023


Requête non retenue !
Recours annulé !
Rejet de l'affaire !
Abondant !
Relaxe !

"Fin de l'histoire"

Dans l'attente du rendu de justice cour suprême.