vendredi 4 mai 2018

Hier Célébration de la journée mondiale de la presse à Constantine


«Au nom de Hamid Ali-Bouacida,
 nous réclamons notre liberté !»
"KHAL YOUCEF"
Le journalisme a été pour lui un prétexte à texte et son texte était un moyen de militantisme et un désir de littérature. 
Ce sont les mots employés par Boubakeur Hamidechi, l’un des doyens de la presse en Algérie, pour qualifier la plume de Hamid Ali-Bouacida, lors de l’hommage qui lui a été rendu à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, organisé dans les bureaux d’El Watan à Constantine. 
A l’initiative d’un collectif de journalistes, de nombreuses personnalités culturelles, médiatiques et artistiques se sont rassemblées pour évoquer d’abord le défunt journaliste et auteur, décédé il y a quelques jours, et débattre de la situation de la presse algérienne, avec en perspective des actions pour pallier le déficit d’organisation qui affecte la corporation. 
Les témoignages se rejoignaient pour décrire un journaliste-artiste : «Il était un emblème de la liberté. Au-delà du temps, de l’argent, du mot et de l’espace, il vivait.» L’audience peinait à conjuguer Hamid Ali-Bouacida au passé tant la vie qui accompagnait les anecdotes, racontées par ceux qui l’avaient côtoyé, défiait le «feu». 
Satirique, militant, poète, nouvelliste (Hamid est lauréat du prix Mohamed Dib pour son recueil 5 dans les yeux de Satan) et enchanteur de mots, il incarnait l’art du journalisme et de la liberté de pensée comme personne, s’accordaient à dire les témoins de sa vie.
"ALLAH YARAHMOU B'RAHAMTOU"

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