jeudi 18 octobre 2018

Professeur Maaoui, du bistouri à la plume !

Chirurgien renommé, le professeur Mustapha Maaoui, 72 ans personnage haut en couleur, a vu défiler la guerre, l’indépendance, l’effervescence d’une université en édification, la “décennie noire” et le rêve d’une Algérie qui ne se raconte presque plus.
En 2013, il se met à la plume commence à noircir des bouts de papier épars, Les mots fusent, les années passent, un livre de 900 pages voit le jour : Du giron au perron et des poilus aux barbus.
Actuellement en lice pour le prix de la journée du manuscrit francophone, soumis aux votes sur Facebook jusqu’au 24 octobre prochain.
C’est dans les années 1960 que l’enfant de Batna a quitté sa ville natale et son cercle familial pour s’installer à Alger, pour entamer des études de médecine. Les années passent et le jeune Mustapha, dit Didine, environ 17 ans découvre une capitale qui revit et “essaye de rattraper le temps perdu”.
Narrateur à la sensibilité capiteuse son regard se balade d’un visage à un autre, d’une vie à une autre, racontant aspirations et défaites. ''Ayache mauvais temps ou Ferhat Elouardi'' ont leur place à côté de Che Guevara ou Liamine Zeroual.
On y retrouve des anecdotes surprenantes, ‘’Drana séduction el moubenedj ou Hebiche képi el moukhadhar ‘’ vécues autour de l’auteur, qui donne à voir et à découvrir.

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