Aggouni Gueghrane (Tizi Ouzou) : Anou, un gouffre magique

Située à l’entrée du village chef-lieu de la commune d’Aggouni Gueghrane, la grotte, connue sous le nom amazigh «Anou», est une merveille de la nature, digne d’être visitée et admirée autant que possible.

Cette grotte, d’où se dégage un air frais même durant les chaleurs les plus caniculaires, est le lieu de détente et d’évasion préféré des habitants de ce village d’où est natif le chanteur de l’exil Slimane Azem. Ils viennent chaque jour et à toute heure profiter de cette fraîcheur naturelle qui se dégage continuellement des tréfonds de cette grotte mystérieuse. Une fraîcheur semblable à celle que procure le climatiseur, avons-nous vérifié lors de l’une de nos virées estivales à ce village. La seule différence entre l’air frais du climatiseur et de l’Anou est le fait que celui émanant de ce gouffre magique ne présente aucun risque sur la santé des personnes exposées, même pas pour les bébés, témoignent des citoyens de la commune trouvés sur place en train de profiter de cette fraîcheur naturelle qui donne du tonus en pareille saison de fortes chaleurs. En hiver, la grotte dégage par contre un air chaud, ont encore tenu à préciser nos interlocuteurs. Pour faire bénéficier le maximum de citoyens et de visiteurs de cette fraîcheur naturelle et tonifiante, l’Assemblée populaire de la commune Agouni Gueghrane a engagé, dans son programme de développement, des travaux d’aménagement de l’espace extérieur du gouffre. Ces travaux d’aménagement, consistant en l’élargissement de la terrasse se trouvant à l’entrée du gouffre et la plantation d’arbres dans son environnement immédiat, ont été lancés à la grande satisfaction des habitants de la commune. Tous ces sites naturels dont regorge cette commune de haute altitude se doivent être protégés d’abord et valorisés ensuite pour qu’ils constituent à l’avenir une véritable source de revenu touristique pour la trésorerie communale. Pour ce faire, tous les efforts doivent converger pour pouvoir renverser la balance en faveur d’une prise de conscience collective et individuelle envers notre riche patrimoine naturel qui résiste tant bien que mal à l’insouciance d’une certaine catégorie de citoyens.B.A