lundi 26 avril 2021

Il y a vingt ans disparaissait feu Hadj Ali !!!

Deux décennies se sont écoulées depuis le décès de feu Hadj Ali en 2001, mais la blessure reste toujours béante, notamment pour ses enfants et petits enfants qui vivent continuellement cette tragédie à rebondissement multiples infinis.

Dernier en date novembre 2019 : Spolié de  Onze (11) Hectares et 40 ares liquidé par donation (Quand & à qui ???) après accord et signatures fictif des héritiers !!!. Une vrai arnaque !!! De quelle droit ??? A élucidé forcément.

La leçon d’une vie

« Il m’a appris les choses de la vie, apprendre à servir, à se sacrifier, toujours se sacrifier pour sa famille, ses frères et sœurs et son pays. »

Il est parti. Presque sur la pointe des pieds. Par un matin d'avril, ce grand Homme aux yeux vifs et espiègles nous aura laissé comme marque indélébile les fragments de toute une vie.

 Il restera « l’un des pères fondateurs de l’Algérie libre » et un « Homme exceptionnel ». Voilà le condensé de toute une vie résumée en une dizaine de mots. De mots vrais. Pas laudatifs pour ce « moudjahid de la première heure » que les générations postindépendance ignorent jusqu'au nom et à tous, si l'on peut dire, ses faits d'armes.

Il est connu beaucoup plus par les quinquagénaires. Ceux qui naquirent à l'aube de l'Indépendance et grandirent libres à l'ombre de la souveraineté recouvrée en inaugurant chaque matin leur journée par la lecture du quotidien El Moudjahid comme feu Hadj Ali, il n'était pas connu de tous pour la simple raison qu'il fuyait les honneurs, la célébrité réelle ou factice, Il fuyait les honneurs comme on fuit la guigne.

 Son combat, il l'a appris jeune à l'école du père du Mouvement national algérien avant de rejoindre le FLN. Il aimait passionnément l'Algérie avec la promesse du drapeau FLN sur la terrasse de la maison familiales !!! Jusqu'à son dernier souffle.

 Mon père était fier de tous ses enfants. Il nous menait à la baguette. Pour son dernier requiem, feu Hadj Ali n'aura pas mérité tous ces éloges pour rien. Humble, il l'a toujours été. Il croyait, il militait, il vivait pour un monde où la justice sociale ne serait pas un vain mot. Dans la vie, il était le tout-puissant Homme de famille où le mot justice rimait avec dignité. Feu Hadj Ali était un personnage charismatique. Solaire, diront ceux qui l'ont approché (Mr Beghora, Mr Khanchali). Très poli, avenant quand il le faut, intransigeant quand la situation l'exigeait. De par sa stature, son érudition, sa classe, feu Hadj Ali me fascinait.

Toute sa vie, il s'était contenté des choses simples de la vie. Il n'a pas conduit de voiture pour n'en avoir jamais possédé. Seul son fils Abderahmane constitué, être son chauffeur personnel, que de route Batna-N’Gaous ! et autres.

 Son intégrité, son honnêteté intellectuelle et surtout le sens moral qu'il tenait tant à conférer à sa longue vie de combattant lui interdisaient toute tentation mal placée. En un mot, l'homme le père qui nous a quitté il y a vingt ans restera à jamais un guide pour nous tous enfants et petits-enfants. Il n'aimait ni la triche, ni les entourloupes. Il était mon maître. Il m'a appris les choses de la vie. Il m'avait surtout recommandé de toujours rester humble et intransigeant jusqu'envers soi-même et de ne pas se laissais escamoter. (Ballek Yassarkouk) Il a admirablement « bouclé » sa vie un 26 avril 2001. 

Nous sommes tous réunis en recueillement

« ALLAH YARAHMEK »

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