Situé à quatre kilomètres de la mer près de la localité de Sidi Bouras, à Ténès, le site archéologique «Arsenaria» est le vestige d'une ancienne colonie romaine.
Il est l'un des plus importants témoins du passage de la civilisation romaine dans le bassin de Chlef. Selon des références historiques, le site était une forteresse destinée à la protection des romains des attaques des tribus des montagnes voisines de la ville de «Quiza» (Mostaganem) à et «Cartena» (Ténès), avant d'être transformé en une ville, constituant un important centre maritime romain, avec un port et un centre aux environs du mausolée de Sidi Bouras. Selon une étude effectuée par une équipe technique du ministère de la Culture, le site archéologique d'Arsenaria s'étend sur une surface visible de 15 ha, mais certaines hypothèses émises dans des références historiques diverses affectent à cette ancienne ville romaine en ruine, une superficie de près de 40 ha repartie entre 6 sites de l'ouest de la ville de Ténès. Ce site historique d'importance, cité par l'archéologue et historien français Stéphane Gsell dans son «Atlas archéologique de l'Algérie», est aujourd'hui en quête d'une action de sauvegarde, garante de sa préservation de certaines atteintes extérieures, avant de faire l'objet d'une étude destinée à l'élaboration d'un plan pour sa valorisation et protection. Pour les archéologues de la région, la ville romaine d’Arsenaria est un site vierge qui n'a pas encore révélé tous ses secrets et inscrit de fait au titre de l'archéologie rurale. A ce propos, le classement de ce site d’une importance extrême, se considère comme un investissement prometteur pour l'économie locale pour la wilaya. A.D.
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