dimanche 27 novembre 2022

Le nouveau Ballet «El Djazaïr, Bin el bareh wel’youm» à l’opéra d’Alger : vers une Algérie prospère


Le spectacle chorégraphique «El Djazaïr, Bin el bareh wel’youm» (Algérie, entre hier et aujourd’hui), a été présenté, samedi soir à Alger, mettant en lumière les sacrifices et l’héroïsme du peuple algérien pour recouvrer son indépendance et sa détermination à tout reconstruire et tracer le chemin de la prospérité. 


Accueilli à l’opéra d’Alger Boualem-Bessaih à l’occasion du soixantième anniversaire de l’Indépendance, le spectacle a été écrit et mis en scène par la directrice de l’Opéra d’Alger, Fatma Zohra Namous Senouci, également à la tête du Ballet représentant la même institution. Nouvelle production de l’Opéra d’Alger, ce ballet de danses contemporaines a été déroulé en trois actes, conçus pour «nourrir la mémoire des générations montantes, de manière à leur permettre de saisir, au-delà de son passé glorieux, la grandeur de l’histoire de l’Algérie de 1962 à ce jour». 


60 années de construction restituées sur scène, d’abord par la liesse au lendemain de l’indépendance et le rôle de la femme, sous le spectre d’un conservatisme qui ne dit pas encore son nom. Arriv,e enfin, l’époque de l’«Algérie Nouvelle» avec un tableau qui est revenu sur le moment solennel du rapatriement des crânes des résistants-Chouhada, en juillet 2020, suivi d’une danse qui a traité de la transmission du flambeau à la jeunesse d’aujourd’hui, sous les youyous et les applaudissements de l’assistance. Accompagnant les trois actes du spectacle, différentes projections de photos ou de vidéos sur grand écran ont été mises à contribution, retraçant les grands moments de la reconstruction du pays, sous le regard bienveillant du président Abdelmadjid Tebboune. L’Atelier «Musique et Son», signé par le duo de génie Abdelkader Soufi et Hassen Lamamra, a été des plus concluants, avec de belles compositions illustratives travaillées dans le gros son qui caractérise le genre contemporain, et les reprises de quelques airs qui ont marqué la chanson algérienne. Le public a ainsi pu apprécier entre autres pièces, «Ya dzayer zinek akh’taf âaqli» ou «Ya bnet El Djazair» des regrettés Ahmed Wahbi et Sami El Djazairi, ainsi que l’air appartenant au domaine public de «Tawra ziraïya», célébrant la Révolution agraire durant les années 1970.

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